SOMMAIRE
La Métropole de Lyon a décidé de mettre fin a la pollution publicitaires dans ses rues.
Une décision audacieuse
Dans son combat contre la publicité qui pollue ses rues, Lyon fait preuve d'un courage remarquable. Avec le soutien du maire Grégory Doucet, la Métropole a pris la décision de revoir complètement sa politique en matière de publicité. Les rues de Lyon seront enfin libérées de cette pollution visuelle.
2. Une vision ambitieuse pour 2026
Bruno Bernard, président de la Métropole, se réjouit de cette initiative visant à réduire de manière significative le nombre de panneaux publicitaires d'ici 2026. Avec entre 1 200 et 2 200 pubs agressant les yeux des citoyens, il était plus que temps d’agir.
3. Des règles plus strictes pour une ville plus propre
Ce nouveau règlement bannit notamment les bâches publicitaires des chantiers, sauf exceptions, et limite les pubs près des écoles. Il impose également des restrictions strictes sur les enseignes lumineuses, avec des horaires adaptés. Les commerçants et entreprises, eux, ont un délai de quelques années pour s'adapter, mais les premiers changements sont déjà visibles, comme l'extinction des écrans publicitaires dans le métro depuis avril.
Un mouvement qui s'étend
Et ce n'est pas qu'à Lyon que les choses bougent. À Grenoble, depuis 2015, l'affichage publicitaire est banni, une démarche suivie par d'autres villes comme Nantes, Rennes et Bordeaux.
Un exemple international :
Mais ce mouvement n'est pas propre à la France. À São Paulo, au Brésil, une loi radicale a interdit toute publicité dans l'espace public depuis 2007, pour le plus grand bonheur de ses habitants. Là-bas ou les entreprises ont du faire preuve de créativité et d’innovation en matière de stratégies de communication sans pour autant dégrader leur environnement.
5. les citoyens se mobilisent
Cependant, ces changements ne se font pas sans combats. En Belgique, des mouvements citoyens expriment leur ras-le-bol face à la présence d’autant de panneaux publicitaires dans les rues de Bruxelles, soulignant l’impact négatif que cela peut avoir sur l’environnement.
De l'espoir pour l'avenir
Et Italie, plus précisément à Rome, les mouvements se multiplient contre l’invasion des panneaux publicitaires.
Malgré les défis que cela peut représenter, les autorités envisagent des mesures pour réduire progressivement cette pollution visuelle en diminuant notamment le nombre de panneaux dans les espaces publics de la capitale.
Le chemin pour une ville sans pollution publicitaire est presque atteignable et ces initiatives montrent qu'avec de la volonté, il est possible d'imaginer un avenir sans surconsommation et où l’on fait de notre environnement une priorité.
Pollution visuelle marketing